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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 22:33
Colin Firth. Mars Distribution

Ronan


Difficile de rester indifférent devant ce magnifique film sur le deuil, l'amour et le sens de la vie (oui, rien que ça !), porté avec justesse et élégance par son esthétique et le talent de Colin Firth. C'est le genre de film qui me donne envie de discuter longtemps des images que j'ai vues, de l'utilisation de telle ou telle technique tellement à sa place, avec quel intelligence le réalisateur (Tom Ford) redonne des couleurs par touches dans les respirations émotives du personnages etc... Colin Firth apporte à cet univers esthétique ce sans quoi l'ensemble aurait sans doute était glacé : une humanité, une personnalité, complexe mais très touchante, au personnage qui vient lier le tout avec perfection. Absolument à voir pour les gens qui ne vont pas toujours au cinéma pour voir des choses qu'ils ont déjà vues, ou qui aiment les portraits à fleur de peau comme Short CutsLantana ou Une histoire simple.


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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 22:37

Ronan (tout seul)

Je sors à peine de la salle et je me précipite sur mon clavier ! Valhalla Rising, Le Guerrier silencieux nous emmène dans un voyage mystique et esthétique, en nous abreuvant d'images hallucinantes et hallucinées. Les paysages et la nature en général dans le film nous écrasent de leur présence imperturbable, tandis que les hommes mènent leur existence d'errants malheureux et sordides. La violence est extrême, les images sont un océan de lumières, de couleurs, hypnotisantes, les personnages sont habités par des quêtes incompréhensibles, ce film est une saignée dans la matière aux rêves des croyants, sans fioriture, sans gâchis mais avec talent.



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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 13:19

Mark Ruffalo, Martin Scorsese, Leonardo DiCaprio et Ben Kingsley. Paramount Pictures France

Laura

Ronan

Je n'ai pas du tout aimé Shutter Island. Pourtant grand amateur du travail de Martin Scorcese (avec une nette préférence pour ses collaborations avec Paul Schrader), là, la magie n'a pas du tout opéré. Les premières images m'avaient pourtant conquis, mais le jeu avec le spectateur, auquel peut quasiment se résumer le film, ne m'a pas du tout embarqué pour m'ennuyer progressivement jusqu'à un agacement prononcé lors de l'épilogue impitoyablement long. Le secret de polichinelle de l'intrigue a des airs de déjà-vu, mais contrairement à ses illustres prédécesseurs (Providence, Angel heartL'échelle de Jacob, Lost Highway...), Shutter Island ne gagne pas du tout dans une ambiance trouble et ambiguë, propre à développer une atmosphère surréaliste. L'histoire m'a paru claire dès les premières images de Leonardo DiCaprio "malade" dans le bateau qui l'amène à l'île, et je me suis vite senti abandonné par une intrigue qui se détache progressivement de la personnalité intéressante de Teddy Daniels pour se perdre dans des séquences d'action spectaculaires et des courses poursuites interminables et improbables, ayant plutôt tendance à distraire de l'intrigue plutôt que de l'approfondir. Voilà le mot-clé pour moi, et ce en dépit de l'esthétique et d'un Leonardo DiCaprio remarquables, ce film maquait cruellement de profondeur.



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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 13:14

Michael Stuhlbarg. StudioCanal

Laura

Ce film s'interroge sur la vérité, la religion et la perception, comme manière d'envisager les événements mais également d'un point de vue sensoriel (au travers par exemple, de la prise de drogues). Les frères Coen posent avec humour et gravité un regard critique sur la communauté juive d'une banlieue américaine des années 60. Les décors et les costumes sont vraiment parfaits, on plonge dans cette fable exempte de morale finale car il n'existe pas de vérité absolue, ni parfois de chute aux histoires.

Ronan

Si certains l'ont appelé, de façon moqueuse et plus ou moins justifiée, "le film le plus juif de tous les temps", je ne me suis pas du tout senti perdu devant A serious man, tant il est éminemment cinématographique ! Le talent propre aux frères Coen de faire des scènes qui ne ressemblent à rien de ce qu'on connait (comme de faire commencer le générique à l'intérieur d'une oreille !?!) m'a complètement transporté. On retrouve un peu du cynisme de The big Lebowski et du personnage fabuleusement pathétique Jerry Lundegaard (William H. Macy extraordinaire !) dans Fargo. Mais en fait, j'y ai surtout trouvé quelque chose de complètement inattendu. On a beaucoup parlé de cette vague, bien modeste, de films post 11 septembre, qui penchaient soit du côté de la critique, soit d'un relens de patriotisme déplacé. A serious man est peut-être le premier film post crise des subprimes. Cela pourra peut-être surprendre puisque le film se déroule dans les années 1960, pourtant tout y est. Il s'agit d'un homme de classe moyenne, plus ou moins intégré, sur qui la course du monde, l'évolution des mœurs, des éléments étrangers et la planète elle-même vont s'abattre de toutes parts comme une malédiction. Le final, qui en a déconcerté plus d'un, si l'on y pense de ce point de vue-là est à glacer le sang : c'est le plus beau film que j'ai vu sur le thème de l'effondrement.



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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 17:47

Tahar Rahim. Roger Arpajou

Laura

Une plongée dans l'univers carcéral qui dépasse les clichés habituels. On suit l'évolution « sociale » d'un jeune détenu, Malik El Djebena qui va peu à peu grimper les échelons grâce à son intelligence et à une règle de conduite simple, n'être fidèle/soumis à personne, sinon à lui-même.

Les acteurs sont inconnus des grandes productions françaises, et c'est une vraie bouffée d'oxygène. On prend plaisir à découvrir ces visages neufs, vierges de toute histoire, de tous préjugés, à l'image du héros à son arrivée de prison. A noter cette phrase d'Audiard parlant de son film : « A mon sens, il y a de nouvelles mythologies à bâtir sur de nouveaux visages et de nouveaux parcours ». Leur jeu très précis, très juste, permet de magnifiques instants poétiques.

Un très bon polar français, qui redonne de l'espoir sur le devenir et l'élan de notre cher cinéma.

Ronan

Un polar, effectivement, à la facture très originale, puisque l'histoire commence quand l'enquête policière est terminée, en quelque sorte. L'intérêt, d'ailleurs, n'est pas du tout du côté de la police, la grande absente de cette histoire, mais dans la survie pure et simple du personnage.

Jacques Audiard, à qui l'on doit déjà une longue série de films qui tous réussissaient à mêler réalisme froid et poésie, nous guide cette fois-ci dans cet univers en ne nous épargnant pas toutes les étapes qu'y traverse le nouveau-venu : atmosphère déprimante, menaces omniprésentes, pas d'échapatoire et des ennemis partout. Bref, tout nous fait attendre un scénario à thématique sociale, mais pourtant il nous en délivre assez vite comme on comprend que le seul recours possible pour Tahar Rahim alias Malik El Djebena sera l'intelligence.

Un scénario brillant, une réalisation forte et impeccable, des acteurs remarquables et pourtant, malgré cela, je crois que ce qui fait la réussite de ce film, c'est surtout son côté innovant et intègre, au milieu d'un cinéma français souvent moribond.



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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 18:18

Vincent Gallo. Memento Films Distribution

Ronan

Étrange film que ce Tetro. L'histoire d'un écrivain qui n'écrit pas, en froid avec sa famille et que son jeune frère vient quand même débusquer à Buenos Aires pour tenter un rapprochement qui ne sera pas sans conséquences. Le film navigue entre images en noir et blanc pour tout ce qui se passe au présent et images couleurs en HD pour les scènes de souvenir et les séquences chorégraphiées illustrant de façon poétique les liens tortueux entre les personnages. Tetro emprunte un peu à tout, il y a quelque chose de baroque, de très italien dans cette saga familiale où le père reste une figure impressionnante (Klaus Maria Brandauer que l'on avait presque oublié, y est à son aise). On sent quelque chose de l'opéra dans cette histoire découpée en scènes et en lieux. Les genres se mêlent, tant dans l'histoire que dans sa forme, on trouve du théâtre, de la comédie musicale, de la danse, de la poésie, etc. Je reste surtout subjugué par la lumière et les cadrages des scènes en noir et blanc, d'une beauté désarmante. L'histoire reste dans les limites de son classicisme, car là n'est pas le propos. Je crois que de ce film, si on l'apprécie, restent surtout des images fortes, celles notamment de Vincent Gallo, plus beau que jamais (les autres acteurs sont excellents aussi, d'ailleurs), et un talent pour filmer la fascination et les regards de l'artiste qui en dit probablement long sur le réalisateur lui-même.

Au final, je dirais que j'y ai retrouvé quelque chose de Sueurs froides et de son très intéressant remake Obsession de Brian De Palma (ami fidèle de Francis Ford, soit dit en passant), mis à vif par un plaisir de créer qui transparaît partout dans le film, comme dans toute l'œuvre de Coppola. Un objet étrange et plaisant, deux qualités rarement réunies au cinéma, de nos jours.

Laura

Je ne renierais pas la qualité esthétique du film, le noir et blanc très léché, la précision des plans très travaillés, ni la beauté et le charisme de Vincent Gallo et des autres acteurs accessoirement ;)

Mais je n'ai pas accroché sans pouvoir vraiment l'expliquer... Je suis restée spectatrice, à admirer l'aspect esthétique, les métaphores du scénario, etc. Du coup, ça m'a paru un peu long...



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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 12:54

Ulrich Tukur. Les Films du Paradoxe

Laura

Le ruban blanc, symbole de l'innocence perdue et de la trahison, que les enfants doivent porter jusqu'à ce qu'ils aient reconquis la confiance parentale. Symbole de la faute et de la rédemption (artificielle). Image visuelle lorsqu'il est accroché à la manche noire de l'enfant, symbole également d'une éducation de soumission, de châtiments et de tortures morales.

Dans un petit village d'Allemagne du Nord à la veille de la Première Guerre mondiale, de sombres événements surviennent : passage à tabac, torture, etc.  La tension est palpable tant dans le noir et blanc austère que sur les visages des personnages. Chaque porte d'entrée se referme sur les secrets de chacun, inceste, éducation extrême. Ce thème fréquent est ici traité avec une telle austérité et une telle distance qu'il ne peut que prendre à la gorge.

Je voulais en savoir plus sur la polémique qui a animé le festival de Cannes et me faire ma propre opinion quant au mérite d'Haneke. Je pense que la réponse est flagrante. Les images tirées au cordeau, le noir et blanc, froid et dur, appuient parfaitement le sujet du film. Le fond et la forme en font une oeuvre glaciale, éprouvante, qui ne peut laisser indifférent. On en sort étourdi, pas forcément à l'aise, mais saisi.

Ronan

Un noir et blanc et des cadres d'une beauté confondante, en effet. L'esthétique est irréprochable et comme le dit Laura, elle sert une forme à qui elle sied à merveille.

On ne peut s'empêcher de penser au Village des damnés, mais le sujet est autrement plus grave puisqu'on sent poindre les années noires que l'Allemagne traversera dans les décennies à venir à travers ces visages d'enfants. Il fallait donc choisir une certaine délicatesse pour traîter un sujet aussi lourd, ce que Michael Haneke fait avec beaucoup de justesse.

Le film montre peu, parle peu, et ne tire que peu de conclusions, mais l'atmosphère nous saisit dès le début du film et ne nous lâche pas jusqu'au générique de fin, silencieux, comme si le pire était toujours à venir.

Une œuvre magnifique et étonnante, dont on ne sort pas indifférent.



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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 17:25

Walt Disney Studios Motion Pictures France

Laura

Où tout est neuf et tout est sauvage... hum pardon.

Là-haut raconte l'histoire d'un vieux monsieur, Carl, qui veut réaliser la promesse qu'il a faite à sa femme, aujourd'hui morte, d'aller en Amérique du Sud. Pour cela quoi de plus simple que d'accrocher une ribambelle de ballons à sa maison et hop c'est parti ! Mais il ne sait pas qu'il embarque avec lui Russell, un petit aventurier pas toujours à l'aise dans ses baskets.

Ce film est ponctué de touches d'humour (le chien est absolument génial) tout en arrivant à être au plus près des émotions des personnages. Il aborde en toile de fond la lourde question du deuil et de l'abandon avec finesse et légèreté et flirte avec l'action sans jamais s'y laisser prendre. Le traitement de la 3D est à l'image du film, elle contribue à renforcer l'univers général de l'histoire sans tomber dans de la pure démonstration. Un juste dosage pour un film sympa et agréable. « L'aventure c'est super !! »

Ronan

Tu oublies de parler du Daboo : improbable espèce de paon croisé avec une autruche savante ! Hillarant ! Comme toujours, c'est l'art du détail et du double-ton (adultes/enfants) des studios Pixar qui font bravoure et nous offrent ce film très plaisant. Comme toujours, on retrouve de nombreuses références cinématographiques et une certaine ambiguïté qui a donné à réfléchir aux Studios Disney.

Mais comme toujours, oui, nous retrouvons ces éléments... avec peut-être quelque chose de moins ? J'avoue qu'après la grande originalité de Ratatouille, le génie cinéphilique des Indestructibles ou l'audace de Wall-e, on sent poindre dans ce film un léger sentiment de déjà-vu, tant dans l'animation des personnages que dans l'humour, un peu comme... chez Disney ? Je ne fais que me poser la question, bien sûr, et Là-haut reste un film à voir pour passer un bon moment sans être pris pour un imbécile, ce qui est un plus ! Tout ça pour dire, eh bien, qu'on attend la suite !...



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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 00:57

Twentieth Century Fox France

Ronan

Ok, ok, ça fait un bail qu'on n'a pas fait d'articles, mais on a vu plein de films ! Donc, promis, on va remettre ça à jour petit à petit avec nos modestes impressions. On commence en beauté avec le si attendu Avatar que nous avons pu voir ce soir en avant-première.

Évidemment, ce n'est pas très facile d'en faire le tour en aussi peu de temps. Je dirais d'abord à tous ceux qui se demandent si tout ce tapage médiatique de plusieurs années en valait la peine, la réponse est oui ! Non pas un grand oui enthousiaste du fan inconditionnel, mais un oui raisonnable, car effectivement, nous n'avons encore jamais vu cette utilisation de l'image en relief auparavant. L'invitation qui vous est faite de rejoindre la planète Pandora, son climat, sa flore et sa faune est un voyage des plus dépaysants. Tous les efforts sont mis dans le soin de vous faire parcourir de façon suggestive cette nouvelle terre par tous vos sens. Les moindres petits détails : la poussière qui se prend dans la lumière, des orteils qui rentrent dans la terre meuble, une piste qu'il faut percevoir et flairer, ou vous faire déguster un fruit inconnu, tout cela est traîté avec énormément d'intelligence et de finesse.

Un soin tout particulier est apporté aussi pour vous habituer à ce nouveau mode de vision : vous êtes pris en charge par la mise en scène dès le début du film, on fera voyager votre œil dans des perspectives de plus en plus différentes, et quand vous débarquez sur les terres de Pandora, là, préparez-vous au grand saut !

Je dirai que la principale qualité de ce film est qu'il a compris ce qu'il est sensé être, c'est à dire l'ouverture d'une nouvelle face du cinéma. C'est pourquoi il reste très introductif et ne se permet pas de faire un panel total de l'utilisation de la 3D, encore perfectible. Il se repose ensuite sur le plaisir de raconter une histoire vue et revue, certes, mais jamais encore de cette façon-là.

Je passe donc le scénario qui ne surprendra personne, car ce n'est pas le but, James Cameron nous a promis de nous faire voir quelque chose de nouveau et le message est passé. Je ne demande qu'une chose, c'est que tous ceux qui se sont surpris à certains moments à craindre la poussière dans les yeux, à s'attendre à sentir l'odeur d'un personnage ou sa chaleur, imaginez-vous maintenant le basculement que cela peut créer dans tous les domaines que le cinéma a connu. Car c'est bien ça, la boîte de Pandore du film et James Cameron, qui l'a ouverte, se pose dans cette histoire en hérault, ce devant quoi je ne peux que m'incliner.

Laura

Une belle claque qui tient ses promesses.
Le tant attendu Avatar est enfin arrivé sur notre toile brestoise et qui plus est, en avant-première. L'occasion était trop belle. Méfiante, excitée, curieuse. Même si la machine médiatique avait fait son œuvre, pour moi, tout n'était pas gagné d'avance. Et bien non, je ne suis pas déçue et même très agréablement surprise.

Après le premier quart d'heure nécessaire pour s'adapter à la 3D, on oublie qu'on a les lunettes de Polnareff sur le nez et on se laisse embarquer dans les images. Notez que j'ai bien écrit les images et pas l'histoire. Parce que, finalement on aurait presque pu s'en passer. Il faut bien dire que le scénario rebattu des méchants civilisés venus conquérir le monde, représentés par les stéréotypes du militaire et du promoteur, ne portait pas vraiment le film. Mais qu'importe, on n'est pas là pour ça, on veut être surpris, transporté, ébloui et ça marche à fond.

Pandora est une planète merveilleuse, magnifique, un exemple suprême de biodiversité à faire pâlir Nicolas Hulot. On n'en finit pas de creuser chaque plan du regard pour s'emplir du moindre détail de paysage (servi magnifiquement par la 3D). Les scènes d'action s'équilibrent parfaitement avec des instants de pure contemplation. L'univers est très bien construit, complet et les personnages sont d'une expressivité troublante (particulièrement l'héroïne). Finalement on entre vraiment dans la peau du personnage principal, au point de souffrir de ses retours à la réalité de son corps. On veut repartir, découvrir, en voir toujours plus.

J'ai la tête pleine d'images époustouflantes et j'aimerais vraiment en rêver cette nuit... Je pense que le pari est tenu.

PS : demain je vais à l'animalerie la plus proche, ils auront peut-être ce petit lézard qui déploie ses ailes lumineuses pour planer comme un hélicoptère...



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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 17:15

Sony Pictures Releasing France

Laura

Youpi !! Voilà ce que j'ai envie de dire en repensant à ce film. Cela fait quelques temps qu'on l'a vu mais on y fait encore souvent allusion.

Le scénario est très chouette : un jeune inventeur fou et râté, aux yeux des habitants de se ville, trouve comment faire pleuvoir de la nourriture. Dans une île régit par la production sardinière quel bonheur de voir tomber hamburgers, pizzas et glaces. Mais les envies de chacun, et des plus puissants avant tout, transforme cet événement météorologique providentiel en véritable ouragan.

Basé sur un livre écrit par Judi Barrett, ce film d'animation est à la fois bien ficelé, drôle et décalé. Comme l'a dû être la réalisation. En effet, les réalisateurs Phil Lord et Chris Miller, coproducteurs de la série How I Met Your Mother, ont dû réaliser de vrais lâchers de hamburgers et remplir une baignoire de Jell-O !

En tout cas, tout au long du film, le spectateur se régale, dans tous les sens du terme !

Ronan

Pas grand chose à dire de plus que Laura. C'est un film qui tient ses promesses quand à vous changer les idées et vous faire (beaucoup) rire ! Le système à double-lecture parents/enfants marche à merveille comme aux grandes heures de Disney, voire mieux. Je garde surtout un coup de cœur énorme pour l'allusion géniale à Indiana Jones et le temple maudit. Absolument à voir un soir de déprime !



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